Une étude vient de sortir démontrant que le renard se nourrissait de chats, particulièrement en saison froide. Ceci démontre une fois de plus le sens de l’adaptation du goupil (les auteurs italiens parlent de comportement alimentaire opportuniste du renard).
Au-delà de cette découverte amusante (menée à partir d’une étude d’un an de juillet 2016 à juillet 2017), ceci fait directement écho à la prédation très importante du chat et donc à sa régulation – salvatrice pour la biodiversité – par Maître Goupil.
De nombreux articles ont déjà été publiés sur la prédation massive du chat ; on renverra notamment à l’article paru dans Libération en mars 2018 (Le chat, prédateur pas si innocent pour la biodiversité).
Décidément, n’en déplaise à certains, les équilibres biologiques sont fragiles et l’Homme a pleinement sa part (et sa responsabilité) dans la gestion équilibrée de la ressource. La prédation des animaux sauvages par des animaux dits domestiques pose question quand elle n’est pas contrôlée.